Demain, c'est la Fête de la Musique !
Les concerts seront nombreux, les instruments seront à l'honneur, la danse sera au rendez-vous pour certains, le chant peut-être, juste une écoute attentive pour d'autres...
C'est l'occasion d'évoquer les Bienfaits de la musique.
Tout d'abord, elle est présente tout le long de notre vie : in utero, où le bébé peut déjà se familiariser avec les vibrations de la voix de sa maman (le chant pré-natal est d'ailleurs une discipline en plein essor), ensuite, elle nous accompagne en étant vecteur d'émotions lors d'événements variés (anniversaire, mariage, vacances...) et puis elle nous suit même jusqu'à nos derniers instants.
Elle a des pouvoirs surprenants comme, chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer, celui de réveiller des souvenirs lors d'écoutes musicales, ou chez des patients handicapés par des déficits de la marche dus à la maladie de Parkinson, celui de retrouver une marche plus régulière et naturelle (sons répétés), une synchronisation du mouvement (rééducation).
Elle est présente partout : des mégalopoles aux petits villages reculés de contrées non industrialisées. Peut-on la qualifier d'universelle ?
Un petit tour à la cité de la musique de la Villette à Paris nous montre l'ancienneté de certains instruments (et la rareté d'autres), et nous devons admettre qu'elle était déjà là il y a plus de 40000 ans.
Enfin, les progrès actuels des neurosciences font avancer sur le chemin de la musicothérapie : elle serait neurostimulatrice et, au-delà de la composante psycho-affective (on sait qu'elle nous fait vibrer viscéralement, émotionnellement et esthétiquement), l'écoute ou la pratique musicale serait stimulante pour la plasticité cérébrale et serait même capable d'améliorer la motricité ou la parole affectée (amélioration de troubles dyslexiques et dysphasiques, ou encore de compétences linguistiques d'enfants sourds).*
Questions : Un gène musical existe-t-il ? Peut-on vivre sans musique ?
Le dicton dit qu'elle "adoucit les mœurs" : Des expériences ont montré son effet anti-stress (les glandes surrénales arrêteraient de libérer du cortisol) mais encore faut-il que les mélodies soient lentes et avec une certaine harmonie, une régularité de tempo. Des morceaux comportant des dissonances et des disparités rythmiques seraient plus stressants.
Platon disait : "pour contrôler un peuple, contrôle sa musique" … intéressant, non ?
Les pratiques musicales ne sont donc pas que travail ou loisirs… elles participent au développement de la sensibilité humaine (à travers les émotions), mais aussi au développement cognitif (concentration, mémoire, QI).
Alors, ne nous privons pas : jouons d'un instrument, chantons, et écoutons de la Musique !
Bon 21 juin à tous… et prenez soin de vous, Naturellement.
*Sources : Musicophilia : la musique, le cerveau et nous d'Olivier Sacks
Les bienfaits de la musique sur le cerveau d'Emmanuel Bigand
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